jeudi 14 octobre 2021

trachées de mots

Quand la barre est droite, le trajet est tracé.

Le chemin faisant tout n'est que question de temps,

Le dessin se trace, ligne par ligne; que c'est lent. 

Toux sèche, et relan du rêve si proche : Canapé !

 

Venu de l'horizon, je ne vois que limite 

Ma mâchoire crépite et mon sommeil, lui, vacille

Quotidien d'orthèse, habitude de faire béquille.

Dans le miroir, Orgueil d'un jour, destin d'un sith.


Gentillesse bien tourné, oxymore au tournant.

Bassin d'une vie entière, aujourd'hui n'est qu'étang,

Ma journée bien remplie, des bagages pour des vices.


Supplices et complaintes, frein du trajet susvisé.

Litanie destructrice, changement de fusil.

Des tonnes, des patacaisses chargent déjà mon baril.


mardi 12 octobre 2021

du son, du blé

Mon chant est plein. Les mots sont là, germés, macérés. Exacerbé à souhait, mes attentes ne sont pas encore à ma lenteur. Ni à l'heure. Décalage clair, le décapage n'est pas propreté pourtant l'on pourrait s'y installer tant le vide éclaire. 

Le Suaire de mon esprit se donne du mal à se répartir, de peur de perdre pied. N'allons pas donner du sens à l'absurde. Je suis gourde et non à l'écoute. Toujours à pouvoir stocker, je ne détermine qualité mais cherche la quantité.

Je pense me dépêtrer, sans trébucher grave aux visions de débouchés. Sens perdu, orientation déboussolé. L'un console, pour ne pas que l'autre lise l'autre . À d'autres, nous dirions nous. Il n'est que question de temps quand il s'agit de "Je".

Des cons tenanciers

 Habile des maux, bien demandeur de raies. Paix, me demande t'on. Rassis, je suis et mon pain lui est grandissant. Je ne fais chou blanc et je prend les devants.

Pour sûr, c'est caramel pour moi aujourd'hui, et j'en redemande. Tel tout, toupie, manège ou carrousel: ça tourne. D'un nul, je dirais que c'est le jeu de la vie. Le QUID, pour pas se tâcher tout en faisant des courbettes. 

Chouette, je prend l'élan, d'un pas d'éléphant. Mésange, et chatons à tue tête. Dans ma linotte c'est la fête, les souris dansent pendant que musique se fasse. Quel bestiaire! Il suffit, geindre n'est plus. Le fait est fini, les gendarmes rouges clignotant viennent mettre à terme à ce vacarme.

Boa'ssez de charme, nous voyons clair dans ton petit geai. Déchaine, vole et soit en corbeau de tout l'apparat et sans appât que la génisse n'a encore fait.

La vache, zébu.

lundi 11 octobre 2021

le las pin(e) blanche

Et tiens, voilà ton terrier. Terre-toi, enterre toi. Jubilée de la mort ; grande fête à venir. Joie de vivres, la consommation fait action. La place, elle, n'est que moindre pour l'effort qui devient or. Riche de mon temps , esclave de mon argent.

Avantage du temps, et désavantages perdent leurs ailes. Je vois d'ici bas , pensant être si haut je racle de bassesses pour sauver mon ego.

Souvent en trip, et jamais dans l'avion. Mon coeur décalage n'est pas au RER, plutôt dans le sud c'est le pro fond du dilemme. Nécessité besogneuse, que la procrastination n'en devienne pas passion. Histoire que mon émission favorite ne (re)devienne jamais "Chasse et pêche".

Salut de mon âme, absente mais jamais éteinte. Mes (com)fagots assèche le lit à Nie qui dort. Amène.

vendredi 8 octobre 2021

repot

 Tu dors un coup?

Non, je trinque.

Mardi alors

 J'en reprend, tout doucement. Fier de penser pouvoir continuer, il eu été plus facile qu'il soit délaissé. Tél le français déjà bien désuet que je m'evertue à vouloir perpétuer.

 Et je descends, ces escaliers que j'aime tant. Collé, maçon, sans complots ni placo. Je fais dans le béton, addict au dicton .

Épris aux maux , je cherche à m'evincer de cette sampiternelle dilettante. Et toujours reviens procrastination. A moindre action le moindre effort, pourtant ma pensée dépasse les mots.

Bien aguerri, et pour pas peu meurtri. Je connais les raccourcis, tu sais, les faciles ceux qu'on te dit non,non,non... Mais la moue bée : je fais oui,oui,oui.

samedi 2 octobre 2021

digéré

 Je prend pli, je rend mieux en tablier. Mes notes fruitées viennent en première bouche pour laisser place à un caractère boisé qui tire vers le brut. Je me laisse allé, mais toujours la même rengaine . Passion du plat, appréhension de la cuisine même si bien aguerri. Je peux rester blème, mais, plutôt bon client je me vois déjà au dessert.

J'ai abandonné de plaire, à force de l'âge. Il faut laisser faire ne pas perdre flair quand on perd pied si facilement. J'ai déjà essayé autrement, défaite et deraisonnement on toujours fait parti de l'addition.

A force d'associations , mes côtés novices s'effacent. Cela laisse place à l'assurance. Nouvelle, je jongle d'elle , imparfaite. Et blesse , mais avance . Je ne change, jamais, sans apprendre.

vendredi 1 octobre 2021

ah râpe moi, sirupeux

 Facile, original. La copie, forme l'ensemble. Le chemin va vers le bassin d'exercice que je m'impose. La prose en un, le premier lancé en deux et l'omission par envie et défi envers ludique et le global .

Les cris d'asphyxie de non-sens , mais d'eux réanime mes enjeux, mon amour pour mon paradis d'exil. C'est dans la pensée, que je cueille du jardin: celui que je me suis engagé à apprendre à gérer, chérir et voir grandir.

Le pire, le café je n'en consomme pas et pourtant gros buveur. Ce liquide ne me donne pas humeur car si l'un reside au super. Là, de mal en pis j'arrive hyper, et sans imper. Perdu, le nom qui le suis. L'exercice, lui s'avère réussi.

 Sané à ous!

jeudi 30 septembre 2021

matelassé

 L'un somme, l'autre nie. Jamais très loin, et toujours épiant. Les deux amis n'hésitent pas à l'attaque de mes défenses amoindries. Valeureux d'esprit, et des fois proche de la folie. On dirait une peur de la litanie, du train train , metro boulot dévot. 

Les mots, toujours aussi puissant. D'une force commune , touchent et atteignent une cible. Trouvé, j'ai trouvé mon Guillaume. Celui qui me fait flancher , tanguer, hésité de l'existence qui m'a été donné.

Mais pas d'abandon, au contraire. De nouvelles têtes sont ici, à mes côtés : que dire. Mon fieffé ennemi, patience me prend sous son aile. Tentant de m'apprendre les bases qui pour moi reste torture.

Avancée ? Changement ? Nécessité pour l'âme et l'entourage n'en sera que satisfait. Pour eux ? Non , l'on parle du moi-je nombriliste. Le melioratif vois savez ? Celui qui fait avancer et apprendre de lamas d'erreur qui déboule.

*Un bruit sourd* L'avalanche qui jusque la, tu l'appelais regret n'est que douche froide pour le têtu que nous sommes. La tête que tu travailles à s'endurcir, finalement ; pleine de sens t'enrichit.

*Tourne la langue sept fois dans ta bouche*. Merci, merci de la constitution, et d'avoir réflexion en intention. D'une conviction faillible s'entretient la détermination aveugle de la volonté indéfectible du sampiternelle "vouloir bien faire "

mardi 28 septembre 2021

délacé

 Des faits, un sens. 

Essence de non-sens.

Petite canette

La machine résonne d'hallu,

Tintement reste non dissident.

Seulement pour un laps de temps.

C'est le coude qui devient bourru,


Pour certains symbole de deux chiffres

Qui tendent, entendent, (se) livre, ivre.

Montagne de calcul, c'est rein,

Rodés par le vin quel 'on tient.


Maintenant les maux viennent, en vain.

Les propos sans mots que l'on tient,

A l'origine pour mon propre bien


Avant, c'est l'air cool que l'on titre.

Et pendant, le titre que l'on coule,

Dedans, et l'on vire jusqu'au s(a)o(u)l.


lundi 27 septembre 2021

Exerce, hisse

 Continue, ne cherche pas le vin.

Tout n'est pas sain, si ce n'est vain,

Reste empreint face à ton destin.

Ta trace n'est rien face au bien,


Chanson sans lendemain, Et bien?

Litanie, la tonalité,

Me fais déchanter de l'était.

Un temps, les notes vont s'élever.


Boulanger de mon humble destin,

Pétri-fier d'un temps sus donné.

Je m'en vais. Le vain reposé.

Destiné d'une funeste fournée

Ma peine restera bien dorée.

dimanche 26 septembre 2021

Famille

 Instant perdu, pensé irratrappable.

Erreur révocable, temps de bonheur.

samedi 25 septembre 2021

Fleur de Phoenix

D'entrée, je passe au plat, je viens sur le tas. Les sentiments prenant le pas. Tout était tracé. Soi disant. Chemin faisant, l'amour naissant où les flammes brûlent éternellement. 

La flore que je cultive me prend aux tripes et dézingue. Ma voie est en transit, pourtant je n'hésite. De nouvelles tendances à vaciller . Bien. Je me met en cause et conséquence, mon éternelle ignorance ( insouciance irait tellement bien).

Il y a mieux, pourtant peu perfectionniste. Le train avance , la vapeur monte et chemin faisant.

Toujours un soupçon de malfaisance, qui se ponctue toujours par "haha hahahaha" avec l'accent et l'intonation que nos Z'héros prennent si bien.

Souvenirs sont Phoenix. Heureusement, les échecs et regrets ne restent que cendres. Tant mieux on avance, léger d'un l'est bien lourd dont on s'imprègne.



vendredi 24 septembre 2021

Compacté par peur d'illetrisme

 Toujours bienvenu sur ces pages, je feins la compréhension d'un monde histoire d’en paraphraser les lignes. Avant, je pensais que ligue était légion. J'ai mentis à toi mais surtout à moi. Sans émoi, je ne peux continuer à taire mon silence bien que ma bienséance me l'interdirait. Je tire un trait.

Pas sur une vie, ou des vies qui m'appartiendraient. Je penses voler par dessus mais je me vole mes instants. Feignant de pouvoir avancer, trépigner est ma passion. C'est en vieillissant que je me rend compte que la procrastination n'est pas mon crédo. C'est le cadeau que l'on me fait pour chaque journée en plus. Décider d'y mettre faim, ce n'est pas repas qui fait foison, mais plutôt mon abnégation.

Période où faire prendre de bonnes faisant foi, le factotum prend vie. Le sens en perd direction, jugé parmi la foule qui, se repait de l'ignorance. Snap, snif, cam de l'anglais qui défini les biais de société et justifie les virages d'un non-sens évident. Parmi les débouchées, il ne reste des débouchés que dans l'évier encore bouché de ta soirée bien arrosée. 

Avant que je sois de plein pied, je perds? non je sers et me ressers d'un peu de cette vie. Chérie, détruite mais bien encore las. Des baillements qui sont l'épreuve d'une journée encore inachevée; à la rencontre de l'anglais mes faits deviennent aventure. Lassé fait ou défaits, rien n'est fini. Alors, sursaut du beau comme du laid. L'important c'est de ne pas noyer l'esprit dans le doux torrent de l'assurance impétueuse qui définit le fameux je-sais-tout.

Encore des bouts, et peu de structure. Les fondations se sont creusées, un chantier d'une vie qu'il ne faut pas abandonner. Elle est à toi.

lundi 11 juillet 2016

La Caravelle par Raphaël Coelho



C'était par une nuit d'automne spongieuse qu'il la rencontra pour la première fois. Ce genre de nuit humide qui tâche où l'air bouillonnant vous emplit les poumons d'un liquide pasteurisé. Il en était imbibé et se devait d'essorer son polo à intervalles régulières s'il ne voulait pas y retrouver toutes sortes de végétaux grimpants et autres champignons qui lui rendraient la marche difficile.
Le brouillard était à couper au couteau, malheureusement il n'avait pas pris le sien, notre comptable à deux balles n'avait dans ses poches que trois francs six-sous, somme dont il était particulièrement certain de son exactitude ; c'était son métier tout de même.
Lorsque l'obstacle se fit trop épais, il décida de fendre l'air en fonçant tête baissée, comptant sur la qualité de l'affûtage de son nez qu'il avait fait refaire le matin même chez un armurier astigmate, non loin de la place Pigalle.
Le résultat n'était pas parfait, bien que cela faisait le taf sans encombre, hormis pour un morceau de brouillard qui se logea sous sa paupière droite. Il augmenta alors l'angle d'attaque jusqu'à atteindre l'aérodynamisme idéal.
Vexé par l'inconsidération de notre protagoniste, le morceau parasite s'enfuit retrouver les siens. Notre comptable regagna la vue et put enfin profiter dignement de sa ballade dissonante.
Il vit enfin le port et les remous gazeux de l'eau sale qui grouine et clapote sous les pilotis. L'air se tint d'une couleur bière et l'odeur de la levure le rendait malade.
Les paquebots étaient laids de surcroît, de bois, de fer, et d'un alliage d'autres matériaux non homologués par le Comité d'Ethique du Bon Goût du Bon Sens et des Beaux-Arts Portuaires.
La scène n'était pas tout à fait belle à voir, l'acte ne le serait probablement point non plus. Cependant, il prenait un plaisir coupable à absorber ces effluves nauséabondes pour s'effacer enfin dans les gargouillis de ce décor bactériologique.
Il vit un pneu accroché par son flanc au quai d'en face, se faire écraser sans cesse par un navire au rythme ternaire des vagues, et se dit alors qu'il devait être heureux à faire son affaire.
S'il remarqua ce pneu crucifié sur le quai d'en face à une distance approximative de cent pieds et deux oreilles grâce à son œil de faucon qu'il gardait toujours à son cou, sur une petite chaîne en or bon marché, il ne vit pas tout de suite le navire gargantuesque qui cognait le caoutchouc, bien qu'il prenait toute la vue.
C'était une immense caravelle portugaise, apposée lourdement sur la fine membrane élastique de l'eau de surface, qui affichait fièrement ses courbes dépourvues de la moindre imperfection ou écharde.
Cette première rencontre fut décisive. L'air marin se désodorisa, les remous se turent, le port entier se fit discret pour ne pas déranger la scène. Seul un poisson-clown peu attentif se permit une blague à connotation raciste pour faire rire sa bande. Il fut exécuté sans sommation.
S'il était composé de près de soixante pourcents d'eau, l'air humide d'automne avait trempé le reste. Le comptable décida alors que, mouillé pour mouillé, il serait plus rapide de traverser à la nage ; ce qu'il regretta aussitôt car un poisson rouge en profita pour lui exposer son programme politique d'idéologie communiste tout du long. Il prit alors le large pour être plus tranquille et arriver à destination.
Il tomba nez à nez sur un vieux bonhomme et recula d'un pas pour ne pas le blesser avec la lame qui lui servait dorénavant de pif. Le vieux machin s'attelait à frotter la coque avec un papier abrasif. Le comptable se permit :

        Elle est à vous ?
        Cette vieille bicoque ? Oh non, c'est trop d'entretien... Je passais par là lorsque je l'ai surprise à l'abandon. Cela m'a fendu le cœur alors je me suis mis à la bichonner.
        Elle est magnifique, vous avez fait du beau boulot.
        Le bouleau est trop dur, c'est du pin des plus communs, monsieur. Mais il est vrai que je n'en suis pas peu fier.
        Elle m'émeut, je l'aim-euh. Si imposante et légère à la fois... J'aimerais jeter, rapidement, un coup d'œil sous ses voiles...
        Vindieu, calmez vos ardeurs l'ami. Les gens qui s'éprennent d'elle de toute leur poésie, çà lui donne des vers.
        Ah ?
        Oui, oui. Et je vous raconte pas la galère. J'ai dû remplir une tonne de paperasserie pour enfin réussir à déloger le Parti des Vers Libres et Solitaires...
        Ah ?
        Ils ne rigolent pas les bureaucrates...
        Je sais ce que c'est, je suis moi-même comptable et je...
        Vous savez quoi ? On va faire une chose, on va jouer à un jeu. Si vous gagnez, je vous la vends, si vous perdez, je me la garde.
        La caravelle ? Quel jeu ? Je croyais que vous n'en étiez pas le propriétaire ?
        Hun de Troie Cheval, vous verrez c'est super. Le propriétaire n'est qu'un bulot sans cœur qui laisse son bois fossiliser...
        Je ne sais pas jouer.
        Vous êtes prêt ?
        Non.
        Hun !
        Euh ?
        De !
        Attendez !
        Troie ?!
        Euh, Cheval ?
        Dîtes-donc, vous êtes fort, très fort !
        Ah bon ?
        Ah, çà oui ! Ne soyez pas modeste. Vous devriez faire les Olympiades, c'est naturel chez vous.
        Ah ?...
        Je tiens ma promesse, le navire est votre pour une bouchée de pain.
        Ce n'est pas malin çà, j'avais bien un morceau de brioche auparavant, mais c'était avant toute cette histoire qui sent le poisson...
        Vous n'auriez pas croisé d'éperlan péteur, rassurez-moi ?
        Euh, non, pas le moins du monde.
        Considérez-vous chanceux, mon bon monsieur, ils infestent la région. Une seule bouffée de leur air nauséabond pourrait vous rendre fou...
        Pourrions-nous revenir à notre affaire ?
        La belle affaire ! Je vous laisse la caravelle pour, disons, trois francs six-sous.

Quelle chance ! Le comptable se voyait déjà traverser des contrées lointaines et exotiques dans son navire de choix. Il quitterait l'étroitesse de son bureau pour explorer des mers encore inconnues, des océans immaculés aux rivières les plus communes.
Il monta sur le pont et commença à défaire la corde qui maintenait la voile débandée et molle, ce qui n'était pas chose aisée au rapport de la conception du nœud en un cafouillis de chaise à bascule, bec de pélican et troisième patte de canard confondus.
L'humanoïde décrépit l'arrêta :

        Doucement, malheureux ! Si vous naviguiez sur un rafiot en tel état, vous flotteriez vers un mort certaine.

Le comptable émit un bruit liquide incompréhensible à la suite d'un trop-plein contenu dans ses poumons qu'il avait omis d'essorer sous le charme de l'embarcation. Glougloutement que l'on aurait pu traduire par une locution d'étonnement de type : « Ah bon ? ».
Il lui faudrait en effet encore limer les écoutilles, tanner les voiles, tresser les cordages, faire couler l'ancre, tordre la proue, détordre la barre, peindre le tableau de bord, arroser l'arbre de transmission, désépiner la rose des vents, tondre le poêle, débroussailler le pont, oxyder la calandre, nourrir les anatifes qui ont établi domicile sur la coque après de nombreuses et sanglantes années de conquête, leur épousseter le pédoncule pour leur bien-être, décapsuler les huîtres, bercer le tourteau, curer la paroisse, récurer la chapelle, dépoussiérer l'Evangile et en traduire le manuel, gommer les traits de construction ou encore vidanger le pilote automatique qui, comme tout bon pirate, avait encore bu plus de spiritueux que de raison, çà et les autres tâches manuelles habituelles liées à l'entretien d'une épave.

        Vous me donneriez un coup de main ? Lança-t-il désespérément.
        Mon bon ami, vous m'en voyez navré, mais j'ai d'autres chats à fouetter. Conclut le vieux bidule.

Notre comptable mis la main à la pâte malgré son dégoût pour les biscuits en général lorsqu'un félin hurla son douloureux mécontentement non loin de là. La chaloupe ne naviguerait pas de sitôt, le pilote automatique aura encore le temps de vider de nombreux tonneaux. Vous seriez curieux d'apprendre que le poisson rouge croisé plus tôt gouvernera pendant deux quinquennats et améliorera indubitablement la qualité de vie ichtyenne de ces lieux avant d'oublier fatalement ce pourquoi il s'était présenté en premier lieu. Quant au comptable, arrivé à sa vingt-cinquième année de bons et loyaux services en vue d'enfin prendre le gouvernail, il succomba à sa brusque rencontre avec un éperlan péteur.

jeudi 24 mars 2016

Flin le magicien par Cécilia Tarek-Strano, comme sa montagne

Du haut de ma forêt,
Je déverse mes poèmes!
Investie par l'Alchimie,
Je transmute le réel.
Pouvoir à double tranchant,
Y'en a ils essayent,
Ils ont eu des problèmes.
Au pied d'un pin,
J'abandonne mon venin,
Pour qu'à Marseille,
J'me balade,
Le coeur léger; sur la piste d'un jeu de société.
Les yeux lavés du mensonge,
Injecté par le Dieu média - je nettoie les dégâts -
J'parsème la mort d'une fiole appelée :
PAIX. Voyez moi comme un felée, au moins
je sais que je filtre la lumière.
L'coeur dans la main, louange aux perchés,



MERCI CECILIA

lundi 8 février 2016

Adventure time

Straight from the hill, the hero appear clarly calm and zen. Out off all the normal thing, he walks slowly determined to reach his fucking mission. The thing which could fail it doesn't touch him anymore; that's only the drewdrop of the morning grass which flows along his fingers. That's a trap! This awful drewpop contains a deadly decoction. The fail in his hand, the hero continues his path, take the watering can with an Herculean force, fill it with the water of this flask ; at the hour of his death, the hero finishs his last task. He feeds the trigger of his death.

dimanche 27 décembre 2015

A part teuh ment

Si ce n'est le retour bien conscient de la chose qui fait vibrer. Danser et s’échafauder à en perdre pied. Des nazes de haut de leur bourgeoisie, s’empêtre pieds et tête. Point jour de fête, si ce n'est tenir tête à la bête qui chauffe le chapiteau. Monté pièce par pièce , cet édifice ne peut permettre à l'ensemble de la population de mouvoir. MANIFESTATION ! la détention est de mise pour les échauffés. Mais que faire, sinon se taire à en déplaire. Ceci es une bonne affaire, si peu peuvent plaire/ Point se taire, si ce n'est s'en faire. Je me suis délesté; pensées et trip s'y prête. De mon être , je ressens

jeudi 19 novembre 2015

Essai 2

La nuit semble si douce, pourtant elle reste poussive. Du jour lancinant et vacillant, c'est un diurnambule qui se mue. L'émotion se tord, à tords et travers. Mes verres sont mon dessert, et sont ceux qui servent d'un diner mortuaire. Les symboles qui sortent de l'obole ont tous connotations macabre. Je sors le sabre, et taillade en cavalcade ses mauvaises pensées qui m’essoufflent. Cette impression de guerrier se retrouve dans le repos: jamais tranquille. Ma bille, terni et poli n'est pas la boule qui annonce la mourre. Je secoue l'épitaphe et tente quelques passements d'arc; histoire qu'il y ait structure. Je ne veux plus donner pâture à mon dessein si bien préparé. Mais la destruction n'est pas création ici, c'est un véritable chantier qui s’opère. Les maîtres de cet édifice se hissent de leur statut d’œuvres ou d'ouvrages ne font qu'effeuiller un peu plus le cépage jusque là si bien préservé. Dante, les mots, je cherche la solution alors que j'ai perdu la clé... Cette insatiable lecture qui permet de se peser de ses pensées. De toute cette buée je n'ai que faire. Son dessin trace mon destin de facilité, et embué je m'y engouffre. Toute cette descente intérieure ne peut qu'être rattrapé par un être bien simplet. Je m'arme de ma joie, sourire équipé vers la confiance à retrouver.

mardi 23 juin 2015

J'ai perdu la tête

Premier toujours nulle part, utile pour ne pas s'égarer. Se carter de ces sentiers jusque là connues, battues de sermons. Le tâton s'amorce la brume s'élance. Sans sue cela soit rance. Plus transe, la notion d'existence devient dense. Cette étendue immense danse. Virtuose de l'effort social des dés boires, l'accure s'est écrue. Brie de vert et de glace font place, le dome si grand et protecteur se voit rédempteur. La torpeur gagne, la moisussure trépasse, jusqu'à que le goût ne s'efface. Aucune trace, marbre, le visage blette fait tri. Rien ne t'épi, si ce n'est le dépit. Je te met au défi, point d'indécis : la décision est ici. Jen e prendrai pas ton ostie, car l'estilme se gagne. Alors que le monde court après les cent times, ce que je recherche n'est que vapeur et humeur du bonheur.
Jusqu'à la  sphyxie, que les fous gardent en travers.

mercredi 20 mai 2015

Métropole par Raphaël Coelho




Je danse et furibonde à chacune de tes torgnoles
Je m’écrie et m'effondre en contemplant ton auréole
Le bruit, la pluie et ces putains de bagnoles,
Les damnés inféconds dans leurs vapeurs d'alcool.

Aristote, Sade, Noir et Renoir,
Chiottes crades, trottoirs et décrottoirs.
Ta nonchalance me peine, ton intransigeance m'assène
Mon intelligence me pèse, ton odeur rance me baise
Tes pistons s'engrenaillent et crachent leurs effluves,
Qui au-dessus de tes toits et nos vies posent la scène
Le décor du quotidien qui rythme nos excuses,
Fait que tout un chacun se gronde et se taise.
Alors ce qu'il nous reste dans ce silence c'est la haine
Et le bruit des moteurs qui crachent leur fumée noire
Insipide et lourde comme le poids du désespoir

Comment te retrouver, toi qui m’as tant fasciné ?
Disparue dans les souvenirs, tu n'appartiens désormais,
Malgré mon défunt désir, plus qu'aux limbes du passé.
Ma belle, ma grande, ma tonitruante et tentaculaire
Qu'es-tu devenue aujourd'hui découpée par les RER ?

Ma ville, ma belle, je te traverse en ton sein
Mais mon désir pour toi est aujourd'hui incertain
Telle la faim du prédateur sombre, il demeure insatiable
Car nostalgie de l'âme, de la poésie et la fable.

Nous sommes seuls désormais dans ces ruines de nos vieilles croyances,
Lorsque je t'aime et t'écris ce n’est plus à toi que je pense.
Ton âme t'a quittée, tu t'es prostituée, il ne reste aujourd'hui que l'espoir d'un Babel,
Déjà effondré sur nos têtes alarmées, un amas de débris sur lequel, faute de mieux, on danse.
Egouts, dégoût, façades maussades, grisaille et ferraille croisent les poubelles
De bout en bout,  la brigade de la rocade tiraille, déraille et écrase en ritournelle.
Fantasmes fantasques et espoir de revoir ta gloire dans un cliché d'argent
Spasmes et claques, le soir noir et dérisoire s'est couché irrémédiablement.