jeudi 19 novembre 2015

Essai 2

La nuit semble si douce, pourtant elle reste poussive. Du jour lancinant et vacillant, c'est un diurnambule qui se mue. L'émotion se tord, à tords et travers. Mes verres sont mon dessert, et sont ceux qui servent d'un diner mortuaire. Les symboles qui sortent de l'obole ont tous connotations macabre. Je sors le sabre, et taillade en cavalcade ses mauvaises pensées qui m’essoufflent. Cette impression de guerrier se retrouve dans le repos: jamais tranquille. Ma bille, terni et poli n'est pas la boule qui annonce la mourre. Je secoue l'épitaphe et tente quelques passements d'arc; histoire qu'il y ait structure. Je ne veux plus donner pâture à mon dessein si bien préparé. Mais la destruction n'est pas création ici, c'est un véritable chantier qui s’opère. Les maîtres de cet édifice se hissent de leur statut d’œuvres ou d'ouvrages ne font qu'effeuiller un peu plus le cépage jusque là si bien préservé. Dante, les mots, je cherche la solution alors que j'ai perdu la clé... Cette insatiable lecture qui permet de se peser de ses pensées. De toute cette buée je n'ai que faire. Son dessin trace mon destin de facilité, et embué je m'y engouffre. Toute cette descente intérieure ne peut qu'être rattrapé par un être bien simplet. Je m'arme de ma joie, sourire équipé vers la confiance à retrouver.

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