jeudi 7 juin 2012

Doux

Paresse-moi, que ça ne te détruise pas. Empreinte-nous, histoire que ça paraisse plus flou. Pas un sous pourtant tu les as en poche: il fait chaud... Quel étau! Et d'une confusion, tout s'embrase. Arrête le feu ne l'éteins pas car pour toi il n'est pas l'heure. Que tu pleures, ici c'est inutile. Tout paraît bien futile, d'autant plus que tu es utile. Tes papilles s'activent, tu mords le gâteau et la pêche oubliée, tu peux t'envoler. D'une presse, tu te stresses. Le bonheur ne peut être filtré; l'immatériel et l'immuable te rendent capable et non coupable. D'un simple toucher, tu t'enflammes. Implacable réalité, d'une simple bouché ce fruit déjà entamé est bien à ton goût.

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