Pas de sapin, et peut être moins de vin. Au moins tout n'a pas été vain. Peut être sans fin, on n'y voit que la faim. Et l'estomac plein, auprès des siens. Au sein l'on commence, aux seins l'on finit. Bien entendu, sans fourvoiement, on avance ce délicieux repas. Et tout les ans, répétitions, sans interruptions. La moindre action reste calculée, pour une fois; pas de faux pas. Cette fois, les pas pas deviennent Papa. On sait que l'on avance, non pas en transe mais plus en errance. Oui il faut souffrance pour une délivrance. Et là tout fond, dès le jour passé : en enfant bien éduqué, on sait. Que ce n'est pas ce que l'on fait, qui fait ce que l'on est. Mais bien ce qu'on donne à offrir: pauvre vous n'êtes ces jours-ci. C'est bien le jour ou l'on se donne corps et âmes à cette période, les âmes bien, châtient bien. Enfin, soyez entier, partagez vous et puis, donnez de vous.
Joyeux noël
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